dimanche 20 avril 2014

Intervieuw du mannequin Leila Ben Khalifa

Leila Ben Khalifa

Elle n’avait que 15 ans quand elle a commencé à défiler sur les podiums de Tunis en tant que jeune mannequin amateur. Ses parents ne l'ont pas empêchée de vivre pleinement sa passion pour la mode, mais ont tout fait pour lui garantir des études de décoration d'intérieur à la prestigieuse Académie des Beaux-Arts de Rome. Mais ce fut sans compter avec le destin qui lui a réservé un tout autre avenir. Grâce à un concours de circonstances, elle s'est trouvée propulsée sur le devant de la scène de la mode en Italie et est devenue en très peu de temps, mannequin professionnel de renommée internationale. Leila Ben Khalifa, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, est née sous une belle étoile car la chance l'a toujours accompagnée même dans les moments les plus difficiles, probablement parce qu'elle n'a jamais abandonné son âme d'enfant, toujours à l’affût du beau, de l’extraordinaire, du magnifique. 

A 22 ans, elle a participé à l'émission grand public « Il grande Fratello ». Son charme, sa beauté et son charisme lui ont valu la notoriété. Sa réussite éclatante, lui a ouvert les portes de toutes les télévisions, avec un contrat alléchant avec la firme Mediaset et plusieurs autres contrats publicitaires avec les marques les plus chics.


Intervieuw Leila Ben Khalifa

Leila Ben Khalifa

Leila Ben Khalifa

Leila Ben Khalifa

Leila Ben Khalifa

Leila Ben Khalifa

Leila Ben Khalifa


Tu fais partie des rares Tunisiennes qui ont acquis une notoriété internationale dans un domaine très difficile qu’est la mode. Veux-tu nous parler de ton parcours ?
Leila Ben Khalifa : Mon parcours dans ce domaine a commencé par un concours de hasards et par un jeu médiatique. Quand j’étais étudiante à l’Académie des Beaux-Arts de Rome, comme toutes les jeunes filles, je fréquentais une salle de sport pour entretenir ma forme et pour mon plaisir personnel. C’est alors que les propriétaires de cette salle de sport ont tout fait pour me mettre en contact avec un jeune mannequin italien. Ce dernier m’a présentée à son agence et j’ai très vite commencé à faire d es castings et à travai lier dans la mode, d’abord qu’amatrice, parce que les études étaient ma priorité, et plus tard ensuite en tant que professionnelle. Pour ce qui est de la notoriété, je vis cela très sereinement. Je vis ma vie comme toutes les filles de mon âge, en pratiquant du sport avec un bon régime alimentaire pour entretenir ma ligne. Sur le plan social j’essaie d’être toujours proche de mes vrais amis d’enfance en m’efforçant de les voir le plus fréquemment possible. Mes amis comptent beaucoup pour moi, car l’univers de la mode est superficiel et les connaissances y sont parfois éphémères. Il est important voire impératif d’avoir des connaissances dans le milieu professionnel de la mode, mais il ne faut jamais oublier ses origines, ses vrais amis et la vraie vie.

Tu présentes /'univers de la mode comme un monde virtuel. Qu’est- ce qu’il a de particulier ?
Oui, c’est un monde superficiel dont les valeurs tournent autour de la beauté, l’apparence et le glamour. Je n’ai rien contre cela, car le glamour fait partie du quotidien des femmes qui peuvent même être des fashion addicts. Mais je pense qu’il est préférable d’avoir son propre style qui nous distingue et qui nous permet d’afficher notre véritable personnalité, même si cela n’est pas donné à tout le monde. Et c’est parce que cet univers est très fluctuant, où tout est éphémère qu’il est fondamental de garder toujours les pieds sur terre et de conserver ses repères, culturels, familiaux et amicaux.

Comment est née chez toi, cette passion pour le mannequinat. Etait-ce un rêve de petite fille ?
Depuis toute petite, je regardais les stars à la télévision à l’instar de Cindy Crawford dont j’étais amoureuse, Gianni Versace qui a lancé dans les années 90, les plus belles top-modèles au monde comme Linda Evangelista, Cindy Crawford, Naomi Campbell ...qui travaillent encore dans la mode même si elles ont quarante ans, car leur beauté et leur charisme sont uniques. Et comme toutes les filles, j’étais très passionnée par la mode et je suivais souvent les défilés. Mais je n’ai jamais pensé qu’un jour je ferais ce travail qui s’est présenté à moi par hasard. Même pour ma famille, mes études étaient la priorité de toutes les priorités.

Dans ton environnement familial, y avait-il quelqu’un qui t’a encouragée ou découragée à travailler dans la mode ?
Décourager je ne le pense pas. Mon entourage était plutôt porté sur les études qui devaient passer avant toutes autres activités. J’ai eu la chance d’avoir des parents ouverts d’esprit et qui connaissent bien l’Europe où ils ont résidé et étudié. J’ai tout fait donc pour réussir dans mes études, ce qui m’a permis de pratiquer plusieurs activités artistiques dont la danse, au sein d’un groupe avec lequel j’ai fait plusieurs tournées. Et c’est à l’âge de 15 ans que ma passion pour la mode s’est manifestée. D’ailleurs ma mère m’a toujours accompagnée lors des castings. Mais c’était toujours une activité récréative sans aucun plan de carrière ni pour moi, ni pour ma mère non plus.

Tu viens de dévoiler un côté méconnu de toi, à savoir la danse. Et si tu nous en parles davantage ?
La danse était ma première passion. J’ai commencé à faire de la danse classique que j’ai abandonnée par la suite pour faire du moderne et du contemporain. A l’âge de 18 ans, j’ai fait des tournées en Italie, en France, à Lisboime... C’est une pratique qui m’a aidée à m’exprimer différemment. Rien d’étonnant, car je suis un Verseau et le côté artistique est très développé en moi. C’est pour cela d’ailleurs que j’ai opté pour des études à l’Académie des beaux-arts de Rome. A vrai dire, je pense que je suis une personne incapable de vivre en dehors de l’univers des arts et de la création qui constituent ma vocation première.

Certains affirment que c’est par ton charme que tu t’es imposée sur la scène de mode. Cela est-il vrai ?
La mode, n’est pas un concours de beauté. C’est plutôt une présence, du charisme, savoir poser...Le concours de beauté exige à la base, une beauté bien visible et même classique et personnellement, je n’ai pas une beauté classique. Le charme peut aider dans la réussite, mais ce n’est pas l’essentiel. Il faut beaucoup de persévérance et de présence.
D’ailleurs, le monde de la mode compte beaucoup de filles pas vraiment belles mais qui ont réussi à s’imposer et cartonner. De nos jours, la mode n’exige pas de la beauté, d’ailleurs on assiste à la montée spectaculaire de ce qu’on appelle la mode androgyne, ce qui donne à réfléchir sur les mécanismes profonds qui font évoluer ce secteur.

Est-ce que tu as trouvé des difficultés à t’imposer dans ce domaine et dans un pays où la concurrence est des plus rudes?
C'est sûr que j’ai trouvé des difficultés. Déjà, le monde arabe est très mal vu à travers les médias et ce depuis les attentats du 11 septembre 2001. Nous avons été dénigrés injustement, presque partout le monde. Et même si je me suis trouvée confrontée à la concurrence, j'ai petit à petit tenté de m'introduire, de m'intégrer et d'être tolérante envers ceux qui ont du mal à comprendre le monde arabe dans sa
complexité. Au début, j'ai eu certainement des difficultés et j'ai même été blessée, mais j'ai réussi à surmonter tout cela et je me suis imposée grâce à Dieu.

Qu’est-ce qui t’a poussée à t’établir en Italie, le marché de la mode, la recherche de la notoriété... ?
C'était pour finir mes études, d’ailleurs j'ai terminé mes études à l'Académie de Rome qui est très connue de par le monde. Mais le mannequinat a très vite pris de la place dès lors qu'il me permettait de gagner très bien ma vie. C'est ce qui m'a poussée à en faire mon premier métier.

Tu as donc délaissé ton premier objectif pour le mannequinat ?
Pas vraiment, car ce métier n'est pas durable. Arrivée à un certain âge je vais devoir arrêter le mannequinat pour un autre métier qui sera très probablement la décoration avec mes oncles qui sont dans l'architecture et la décoration.
Certains te classent comme étant la fille la plus sexy de l’Afrique du Nord.

Qu’en penses-tu ?
Je pense qu'être sexy n'est pas un rôle qui se joue. C'est plutôt une manière d'être. Si une femme est naturellement sexy, c'est sûrement un atout qui peut servir à son avantage. Mais si ce caractère est forcé, il n'apporte rien de positif. Je suis une femme et toute femme aimerait avoir un côté sexy. Si les autres s'accordent à me donner ce titre je ne peux qu'en être ravie.

Etre sexy facilite-t-il la réussite dans le domaine de la mode ?
En parlant maintenant j e ne pense pas que je suis sexy, car je suis tout simplement, moi-même. Si dans un shooting on me demandait d'être sexy, j'épouserais cette attitude. Mais je n’utilise jamais la manière sexy pour avoir du travail.

Que penses-tu de celles qui utilisent cet atout ?
En Italie il y a un proverbe qui dit : « Elles ont les jambes courtes » dans le sens que cette attitude ne permet pas d'aller loin. Dans la vie il faut avoir de vrais atouts et des compétences indéniables. Une femme doit être complète, à la hauteur des attentes des professionnels. D’ailleurs il y a beaucoup de compétition et jouer à la femme sexy ne mène nulle part.

Tu us participé à l’émission italienne grand public « Il Grande Fratello » au cours de laquelle tu as fait l’évènement à travers toute la presse italienne. Qu’en est-il au juste ?
C'était incroyable car tout cela s'est produit grâce à un concours de hasards comme c'était le cas pour la mode. A l'origine de cette aventure, les propriétaires de la salle de sport qui m'avaient présentée au jeune mannequin italien. Ce dernier avait aussi comme rêve de participer au casting de cette émission. Il m'a proposé de partager avec lui ce grand rêve qui était le sien en prenant part aux castings. J'ai accepté sa proposition et nous avons fait plusieurs castings avec plus de 40 mille participants. Et au terme des sélections, il a été malheureusement déclassé et j’en étais malade parce que c'était son idée à lui. Mais à mon grand étonnement, le jury m’a annoncé que j’étais sélectionnée pour plusieurs raisons dont le fiait d’être la première fille arabe musulmane à prendre part à cette émission qui pouvait contribuer à donner une image différente du monde arabe. Je rappelle que c’était en 2006. A cette époque nous étions très mal vus en Europe et nous avons souffert du racisme et de l’islamophobie. Présenter une Tunisie mie, arabe, musulmane, moderne, était une grande opportunité pour les producteurs de rémission. Pour moi, c’était une occasion en or pour me faire connaître. D’ailleurs, après ma participation, j’ai décroché un contrat de trois ans avec Mediaset, en tant que critique ou plus exactement «f opinionniste » dans plusieurs programmes. L’aventure de II grande Fratello m’a ouvert grandes les portes du monde de la mode où je suis devenue bien considérée comme mannequin et comme icône de l’audivisuel. Les marques m’appelaient pour être leur égérie et pour leur assurer leur campagne publicitaire, ce qui n’est pas donnée à tout le monde.

Certains disent que tu t’es bien amusée au cours de cette émission. Est-ce vrai ?
J’étais une fille de 22 ans, j’ai vécu intensément cette aventure et je me suis amusée tout au long de l’émission. Elle m’a permis de m’exprimer à 360 degrés. J’y ai même dansé la danse orientale, j’ai parlé du monde arabe de la tolérance, de nos traditions et coutumes à Mediaset, du combat de la femme arabe pour recouvrer tous ses droits en tant que citoyenne entière...J’ai donné l’image d’une jeune Tunisienne qui à la tête sur les épaules, consciente de son identité et qui cherche à vivre la vie pleinement. Je pense qu’à travers mon aventure médiatique, j’ai contribué à détruire ce préjugé réducteur dont j’ai souffert comme tous mes concitoyens à cette époque difficile, où l’arabe était, pour le moins qu’on puisse dire, diabolisé.

C’était pour toi une nouvelle vie ?
Oui et à plus d’un titre. Avoir 22 ans et être sollicitée par tout le monde y compris les plus grandes marques de la mode, est plus qu’une tentation qui peut faire perdre la tête au plus serein. Mais grâce à Dieu et grâce à mes parents qui m’ont accompagnée tout au long de cette aventure et plus particulièrement ma mère qui n’a pas cessé de me dire « Leila n’oublies jamais tes racines », j’ai réussi à maintenir le cap et rester sereine. Ma mère a toujours été présente à mes côtés en m’aidant pour ne pas perdre la tête et conserver les valeurs de la famille.

Pour le commun des mortels, être mannequin, c’est avoir son corps comme outil de travail. Qu’en pense s-tu ?
Etre mannequin pour moi, c’est être une actrice ou presque. C’est interpréter un rôle, exprimer des sensations. Le mannequinat, c’est l’interprétation de ce que tu portes, c’est être dans une autre peau, qui change constamment. C’est pourquoi d’ailleurs, beaucoup de belles filles qui répondent aux mensurations requises pour ce métier n’arrivent pas à devenir mannequin, car elles sont incapables d’interpréter une personnalité qui n’est pas la leur, jouer un rôle conforme aux exigences d’une marque, d’un styliste, d’un designer ou d’un photographe. C’est un métier difficile car en plus de cette vocation qu’il avoir, il faut être dans la rigueur, dans la droiture et mener une vie saine, faire du sport suivre des régimes alimentaires strictes : mener une vie d’athlète.

Défiler sur podiums avec tous les regards qui sont braqués sur ton corps, te procure-t-il de la jouissance ?
(Rires) Cela me donne de l’adrénaline. Avec toutes les lumières qui sont pointées vers nous, on ne voit personne en face de nous, mais on sent leur présence et les milliers de regards vers nous. Cela provoque une forte poussée d’adrénaline et me procure de la joie plutôt que de la jouissance, car on se sent important à ce moment-là. Avant le défilé on vit un moment de stress très fort mais une fois terminé, c’est la relaxation totale et le plaisir du travail bien accompli.

Et dans la vie ?
Dans la vie de tous les jours, j’aime bien être moi-même, avec mes qualités et beaucoup de défauts. Certes, une belle femme aime bien être regardée, mais des fois cela m’embête quand cela devient pesant. Car une belle femme le sait bien et n’aime pas qu’on le lui rappelle à chaque tournant de rue. J’aime être considérée pour d'autres choses, pour d’autres valeurs, pour d’autres qualités même si cela est sympathique au fond. J’aime être considérée autant pour ma personnalité que pour ma beauté.

Quels sont les défauts de Leila ?
Je pense que je suis très têtue. Quand je me mets un objectif dans la tête je ne renonce jamais sans l'avoir réalisé. J'ai aussi un côté sentimental très développé qui fait de moi un être sensible. Dans un moment donné de la vie ce n'est pas bien d'être très sensible parce que la vie est parfois dure, difficile. Etre sensible fait de toi un être qui absorbe tout et ça blesse parfois surtout quand ça vient des amis les plus proches.

Est-ce que tu as vécu une déception qui t’a marquée ?
Certainement. Je crois que c'est le cas de tout le monde. J'ai été blessée plus d'une fois voire plusieurs fois de la part de certains de mes amis, j'ai été déçue dans la vie pour des projets qui ne se sont pas réalisés, pour des sentiments, et c'est ce qui m'a rendue plus forte et impénétrable. Tout cela m'a forgée et heureusement que j'ai été déçue pour être la Leila d'aujourd'hui.
Est-ce que Leila possède maintenant une carapace qui la rend invulnérable ?
Maintenant j'ai une grande et épaisse carapace. Tout me glisse maintenant. Mais cela ne veut pas dire que je suis insensible. C'est probablement la maturité car j'ai commencé très tôt à l’âge de 15 ans.

En tant que femme tunisienne que penses-tu des idéologies fanatiques qui chosifient le corps de la femme?
Personnellement, je vis mon corps avec normalité, dans le sens que le mal est dans la tête de celui qui développe ce genre d’idéologie. On a été élevé et nous avons grandi en Tunisie conformément à nos traditions séculaires et dans un esprit de modernité. La Tunisie a toujours été ainsi et ce n’est pas maintenant que sa population va régresser. L’histoire ne fait pas de marche arrière et ces gens-là ne peuvent pas détruire des décennies d'évolutions et d’acquis engrangés par les femmes. Je pense que la femme tunisienne est la plus moderne, la plus évoluée et la mieux instruite de toutes les femmes du monde arabe et ce n’est pas là de l’autosatisfaction. Ma grand-mère est voilée mais elle n’est pas scandalisée quand elle voit une fille non voilée ou en maillot à la plage. C'est notre identité d’être comme cela, c'est notre Tunisianité.

Est-ce que tu te considères avec Afef Jenifene et Rym Saidi comme étant les ambassadrices de la femme tunisienne dans sa modernité et authenticité ?
Afef est la première à avoir porté le drapeau de la Tunisie à travers le momie à un très liant niv eau. J’espère être à la hauteur de cette responsabilité. Je crois que nous avons plusieurs femmes tunisiennes dans différents secteurs qui portent le nom de la Tunisie bien haut. Je suis ravie si j ’en fois partie

Quel est le secret de ta beauté. Est-ce tes yeux, la couleur de ta peau, ton charme... ?
Je pense que c'est un mélange un peu de tout. La Beauté uniquement ne suffit pas, il fout donc d’autres ingrédients. C’est le cocktail tunisien. J’espère que les filles prennent en compte les autres côtés de Leila, la fille qui a étudié, qui n’a pas perdu ses repères.. .La beauté est éphémère et au final nous allons tous vieillir. Donc il ne fout pas se focaliser sur la beauté en tant qu'unique atout. Des filles sont même devenues anorexiques, rien que pour garder la ligne. Nous ne voulons pas de filles malades, nous voulons que nos filles soient belles, mais saines. Mon conseil aux filles c’est de faire du sport, de bien manger et de vivre pleinement leur enfonce car rien ne presse.

En très peu de temps tu as conquis le cœur des italiens et de lettrs médias; ce qui n*est pasjacile. Quel est ton secret ?
Je ne réalisais pas en fait ce que je faisais. J'étais moi-même tout simplement. Ils ont apprécié la vraie Leila, ce qui m’a fait beaucoup plaisir. Je n'en croyais pas mes yeux, car ça a été très rapide. J’étais partout présente, notamment à travers tous les programmes. Ma semaine était très chargée, pour une fille de 22 ans c'est extraordinaire. Je remercie l’Italie qui m’a accueillie, m’a donné beaucoup d'amour et beaucoup de chance et je la considère comme ma deuxième maison. Je me sens aussi bien en Timisie comme en Italie et je suis aussi à l’aise en parlant l’arabe que l’italien.

Quel est le styliste avec lequel tu rêves de travailler ?
Il faut dire que j’ai travaillé avec plusieurs stylistes. Je suis engagée depuis 2008 avec la marque italo-angiaise John Richmond, j’assure leur campagne publicitaire, je suis leur visage pour les lunettes, leur parfum... Travailler avec eux c'est valorisant mais cela m’a empêchée de travailler avec d’autres. Mais mie fois ce contrat d’exclusivité terminé je pourrais travailler avec d’autres à l'instar de mon ami Zouheir Mounir qui fait de très belles créations à la fois sensuelles et modernes, Elfe Saab et bien évidemment les Italiens à l’instar d'Armani, Valentino même si ce n’est plus lui qui dessine les créations.

Quelles sont les couleurs préférées de Leila ?
J’aime le vert émeraude, qui porté par une brime donne beaucoup d’élégance. J'aime le blanc en été sur une peau bronzée, j'aime le rouge qui est sensuel et le noir qui est classique et que je porte assez souvent. Je n’aime pas le gris et le marron qui ne sont pas très nets. Avec moi, c’est soit le blanc soit le noir.

Leila et l'amour ?
Moi je suis toujours en état d'amour. L’amour de la vie, l’amour de ce que je fais, de nouvelles villes que je n'ai jamais visitées, de nouvelles cultures à découvrir, de ma famille, de mes petits enfants ceux de mon frère Oui l'amour existe bel et bien dans ma vie, même l’amour avec grand A , mais celui-là je préfère ne pas en parler.

Quel est le profil d'homme de Leila ?
Un homme qui me respecte et qui n’essaie pas de me limiter. Il y a des hommes qui deviennent très jaloux de ce qu'on fait comme métier. C’est un homme intelligent que je respecte aussi.

Est-ce que le coeur de Leila est déjà pris ?
Presque ! Je suis en phase d'évolution





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